Sujet: niels "until the sirens calling" Jeu 26 Mar - 20:37
Niels A. Quinto
ft. Colin O'Donoghue
prénom : Niels, Adam. nom : Quinto. nationalités : Grecque, bien que je sois aussi Allemand. âge : 32 ans. date de naissance: 16 Juillet 1982. lieu de naissance: Athènes. scolarité : J'ai eu des difficulté à suivre mes études, ce qui explique sans doute que je sois seulement en train de finaliser mon doctorat.. métier : Étudiant et chercheur à mes heures perdus. famille : Ma mère a depuis longtemps disparue de la circulation, et mon père croupit en prison depuis maintenant 5 ans. J'avais une soeur, mais elle nous a malheureusement quitté. orientation sexuel : Hétérosexuel. état civil: Célibataire endurci. A Athènes depuis: 1 an seulement, je viens seulement de revenir pour finaliser la thèse de mon doctorat. Résident à Dionysos depuis: Un peu moins d'un an.
Hadès
ϟ. Quel colocataire êtes-vous ?Pas forcement le plus agréable à vivre, pas forcement le plus coutumier aux relations humaines. Je suis, certes, respectueux, calme, silencieux, voir clairement invisible si l'on ne me sait pas présent, mais j'ai réellement tendance à m'emporter lorsque quelque chose ne va pas. Certes, je m'améliore à ce niveau là, mais je demeure le genre de colocataire qui bien qu'il paie ses factures, peut rapidement être un poids dans la bonne ambiance générale. Après de la à dire que je suis un poid… J'en doute, je suis juste beaucoup trop sérieux aux yeux de certains. ϟ. Que pensez-vous de la colocation et/ou de la vie à deux/à plusieurs ?Pour les personnes qui comme moi, n'ont pas réellement de moyen, et n'en auront sans doute jamais, il est appréciable de pouvoir gagner légèrement en confort en trouvant une colocation. C'est sans doute pour cela que j'en suis coutumier et que durant des années, j'ai passé ma vie à partager mon espace avec d'autre. ϟ. La famille idéale selon vous ? J'ai du mal avec le concept même de famille, mais je pense qu'une famille unie, qui ne se déchire pas et ne se détruit pas pourrait-être la famille idéale, le genre d'environnement que j'aurais aimé connaitre. Une famille unie, malgré les difficultés de la vie. ϟ. Votre (Vos) secret(s) ?J'ai du sang sur les mains et ce bien que je n'ai jamais tué qui que ce soit, j'ai été incapable de protéger. Je suis comme une malédiction pour mes proches, pour les rares personnes s'approchant de moi et je ne me crois plus réellement capable d'avancer. À mes yeux, je serais toujours le meurtrier et ce quelque soit les circonstances, les mots ou les preuves que l'on pourrait m'avancer pour me prouver le contraire.
histoire
– Les souffrances ont donnés vis aux plus grandes âmes. Les personnages les plus éminents, portent en eux des cicatrices Khalil Gibran
Il y a une époque, j'avais beau regarder devant moi, je ne voyais plus rien, aucun avenir, aucun projet. Je ne faisais que rêver, qu'espérer que les choses changes. J'avais toujours été un gamin faible, et je n'avais jamais changé. J'avais juste brisé quatre vies au final, quatre existences qui n'avaient pas toutes su s'en sortir. En fuyant mon enfance, je m'étais persuadé d'une chose, je deviendrais plus fort, je pourrais devenir quelqu'un et je pourrais changer ma vie. Ne plus être un looser, arrêter d'être le maillon faible, ne plus reculer devant l'obstacle. Dans un sens, j'avais eu raison. J'avais grandi, j'avais su m'entourer, devenir influent et plus fort, mais la vérité derrière l'homme que j'avais pu devenir était bien que je demeurais celui que j'avais toujours été, un perdant. À cette époque, je ne croyais plus en rien.
Je suis née il y a de cela quelques années déjà, si ce n'est trois décennies au coeur d'une capitale antique. Ma mère était Allemande et mon père était Grec, une famille qui en apparence n'avait rien d'extraordinaire. Les premières années de ma vie n'eurent rien d'exceptionnelles, au contraire, elles étaient d'une banalité à toutes épreuve dont je me rappel m'être souvent plaint. Mais en prenant le recule suffisant que m'offre les années, je comprends aujourd'hui que ma vie ne fut jamais aussi belle qu'à cet instant. Une poignée d'années, cinq ans, presque six à quelques mois près dont, ironiquement, je ne garde que ne maigre souvenir. J'étais jeune, sans doute trop à l'époque pour comprendre ce qui se jouait autour de moi, mais ma mère accompagnait de ma grand mère finit par quitter le pays à destination de Miami, une ville bien différente, mais qui sur bien des points auraient pu faire de ma vie quelque chose de magique. Encore aujourd'hui, je ne saisis pas les raisons exactes de notre départ pour le continent Américain, tout ce que je sais, c'est qu'il signa la vie de mon enfance. Je sais que ce que je peux avancer pourrait choquer, mais je sais, je sais parfaitement que c'est cette année la que tout bascula, que mes rêves se brisèrent et que peu-à-peu, ma vie sombra dans le noir. Ma mère avait prit l'habitude de pleurer depuis notre départ, de pleurer si fort qu'elle me réveillait chaque nuit, un rituel qui changea peu-à-peu lorsque mon père arriva et que ses pleures laissèrent place à des cris. Comprendre m'était impossible à l'époque, mais plus je grandis, plus la peur que m'inspirait mon père grandit et ce jusqu'à mes dix ans, jusqu'à ce que les mots soit peu-à-peu remplacé par des gestes d'une violence sans nom. J'avais peur en voyant le vrai visage de cet homme, j'avais peur en le sachant à mes côtés. Puis je pris peur pour ma mère et pour cet être qui prenait peu à peu vie dans son ventre. La naissance de ma soeur n'arrangea rien, en réalité se fut le contraire. Le peu de conscience qu'il restait chez cet homme lui servit à détourner ses coups, donnant un répit amère à ma mère le temps de sa grossesse, de son accouchement. Le temps de découvrir à cette soeur récemment nait qu'elle n'aurait sans doute aucune chance face à mon père. Très vite ma mère ne put nous protéger, me laissant devenir l'ultime barrière entre ma soeur et mon père, ultime barrière fragile qui ne faisait que vaciller face aux coups répétés de mon père. Je refusais d'abandonner à l'époque, je refusais de laisser faire les choses et j'avais fini par créer une combine avec ma soeur pour la protéger. Dès que je commençais à recevoir des coups elle devait aller se cacher dans ma chambre au fin fond d'un placard derrière une pile de bordel qui avait plus d'une fois découragé mon père. Et puis un jour cela ne fonctionna plus et il passa outre, se dirigeant fermement vers ma soeur qui lui échappa une fois, me laissant ainsi le temps de me relever pour chercher à l'aider sous le regard effrayé de ma grand mère qui ne pouvait rien faire si ce n'est essayer de calmer le jeu en vain. Mon père s'en prit à nouveau à moi, allant jusqu'à me pousser dans les escalier dans un chut qui aurait pu m'être mortelle, mais non à la place ce fut ma grand mère qui décéda d'une crise cardiaque en pensant me voir mourir. Elle était morte par ma faute, elle était morte de peur. J'avais quinze ans et je ne voyais plus l'avenir, je ne croyais plus en rien et le départ de ma mère me fit comprendre que rien ne pourrait plus me sauver. Alors commença un long combat, celui que je menais avec ma soeur contre mon père un combat qui me conduit à mes dix-sept ans. Je me disais à l'époque qu'il me faudrait encore tenir un an, un an et j'aurais une semi majorité pouvant me faire réclamer la garde de ma soeur et quitter la maison de l'horreur, mais un an se fut de toute évidence trop. Le jour ou je venais d'apprendre que j'avais eu ma bourse d'étude, je cru devenir fou. Fou de joie car finalement bosser en cours avait payé et ce malgré le fait que j'avais du me battre chez moi. Mais ce fut aussi le jour ou tous s'écroula, le jour ou en rentrant d'un bon train pour annoncer à ma soeur la bonne nouvelle, je la découvris morte, allongé sur le sol de la cuisine, son sang nappant le sol. Mon père l'avait frappé à l'en tuer et elle n'était plus. Me précipitant à ses côtés, j'avais rapidement mit les mains sur son visage pour chercher la vie en elle, mais en vain. À la place ce fut mon père qui fit acte de présence en riant. Me relevant, je fondis sur lui avant de le frapper avec une force que je ne me connaissais pas. Le frappant jusqu'à ce que qu'il finisse par tomber. Il continuait à sourire et je compris pourquoi car la minute qui suivit, ce fut la police qui arriva sur les lieux pour m'arrêter… Il avait tout manigancé et à présent l'on m'accusait de l'avoir tué, de l'avoir tué elle…
J'étais au fond et je n'avais même plus envie de me battre à l'époque. En fait, je n'eus pas à attendre que l'on me mette en prison, pour cesser de me battre. J'avais l'impression d'être mort et l'année qui suivit ne me sembla pas réellement vrai. Je savais juste que l'on avait engagé des poursuites contre moi, que j'étais accusé de meurtre et que des gens défilé pour me défendre sans que je ne lève le moindre petit doigt. Non tout ce passa hors du temps si bien que lorsque l'on m'acquitta pour engager des poursuites contre mon père je ne compris pas ce qui les mena à m'innocenter. Mais le fait est que je ne m'étais pas encore totalement remit du choc de la mort de ma soeur et que tout me semblait assez irréel. Alors allez savoir pourquoi, mais la première chose que je fis, ce fut de rentrer à la maison pour prendre un unique sac et quitter les lieux pour rejoindre l'Europe et plus exactement l'Angleterre. J'avais besoin de partir le plus loin possible. J'avais besoin de recommencer ma vie ici. De finir mon lycée sans avoir le poids de ces morts sur ma conscience. Mais ce ne fut pas aussi aisé, j'étais fauché, sans un sous et le traumatisme d'avoir tant perdu me fit sans doute devenir un autre. Autoritaire, différent, je pris la tête d'un groupe de paumé que je me mis en tête de protéger et ce au risque de me faire haïr d'eux, enchainant les boulots en même temps que le lycée, je me cru au dessus de tout et ce jusqu'à mes vingts ans, jusqu'à ce que après avoir fini le lycée et avoir connu la vie active, je vis l'une de mes protéger sombrer dans une dépression qui manqua de la tuer. Je l'avais trouvé, je l'avais sauvé, mais elle ne me pardonna jamais de l'avoir poussé à bout. Une troisième vie de détruite par ma faute, un nouvel échec qui me fit comprendre que je devenais comme lui, que je devenais aussi mauvais que lui. J'aurais pu avoir bien des choses, car au final j'avais des personnes sur qui me reposer, une copine aussi qui, bien que de plus en plus distante, continué à m'aimer, alors pourquoi je cherchais à tout détruire. Se fut finalement l'annonce de sa grossesse, puis de sa fausse couche à cause du stresse qui me fit abandonner ce rôle de leader qui me faisait reculer. La laissant ainsi partir, je repris ma vie à zéro, espérant grandir, évoluer.
Alors oui, chercher à rentrer à Oxford était en soit une folie, mais y arriver me prouva bien que le gamin bon que j'avais été était toujours là, quelque part. Se reprendre en main n'était jamais évident, surtout seul, mais je me savais bon et peu à peu, je commençais à grandir à revivre aussi, bien que sans jamais m'avancer socialement, restant tout de même trop marqué par mon passé. Je n'étais pas fondamentalement un étudiant modèle, et bien que j'ai peur des relations humaines, mon seuil de résistance à la douleur et mon niveau de peur face au monde n'était plus exactement le même, et c'est ça qui me fit choisir l'Archéologie urbaine. Un domaine assez spéciale qui reposait sur les mystères pouvant se trouver sous les grandes villes, ces trésors caché construits sur les bases d'autres époques et pouvant nous conduire à des découvertes majeurs, mais aussi nous faire risquer nos vies un paquet de fois. Mais en soit, ça, je m'en fichais pas mal. Essayer de résoudre tous ces mystères en parcourant le monde m'avait permit d'oublier, un peu, le fait que je n'avais plus personne, que j'avais perdu des proches et que j'étais seul. Certes j'avais à présent de bon amis dans le milieu, des personnes avec qui l'on pouvait se lancer à l'aventure quitte à finir en prison pour violation de propriété privé. Mais ce n'était pas une famille à proprement parler, juste des gens avec qui je passais le plus clair de mon temps, mais des gens ne me connaissant pas réellement. Ne sachant pas d'ou je venais.
J'avais cherché à fuir mon passé, je l'avais fait pour mon bien, pour avancer et aujourd'hui, j'avais le mérite de pouvoir dire que j'étais plus qu'un seul mec perdu dans sa vie. J'avais fini mes études en Archéologie depuis quelques mois, me lançant dans un second doctorat plus précis qui lui portait entièrement sur l'Urbain. Je parlais plusieurs langues mortes, et bien plus de vivante, j'avais traversé le monde et obtenu de nombreuses bourses d'études de plusieurs universités, mais je restais l'unique témoin vivant de la folie de mon père et j'étais le seul pouvant le mettre en prison. Étrangement, savoir que j'allais devoir le revoir ne m'effraya pas comme je l'aurais pensé, ce fut me retrouver dans la même pièce que lui, le revoir vieillissant mais portant toujours le même regard de mort qui me fit reculer à nouveau. Je ne pourrais jamais m'en défaire dans un sens, mais je pouvais lui prouver que la peur pouvait faire grandir. Alors oui, malgré les menaces qu'il me portait à demi mot, je dis ce que j'avais à dire et bien que cela me soulage, je ne perdis pas mon temps à réagir à sa condamnation. Non à la place, je repartis à Londres, finissant mes recherches secondaires avant de prendre l'avion pour Athènes l'année dernière avec comme projet de finir ma thèse et de clôturer plus de dix ans d'études. Je n'avais pas foncièrement changé, j'avais fait des erreurs et je n'avais jamais vraiment prit le temps de les réparer. Mais j'avais sans doute comprit que plus je regarderais derrière moi, plus les choses se compliquerait pour moi. C'est sans doute pour cela qu'aujourd'hui, j'essaie de m'arrêter le moins possible sur les choses pouvant m'atteindre. Et c'est aussi sans doute pour cela que j'ai rejoints une colocation un peu plus select dès mon arrivé dans la ville qui m'avait vu naitre…
Derrière l'écran
ϟ. Pseudo : K. ϟ. Age: 23 ans. ϟ. Région/Pays: France. ϟ. Tu as découvert le forum comment ?: On me l'a recommandé. ϟ. Type de personnage: inventé. ϟ. Avis sur NKA: Une semaine que je connais son existence et que je cherche à me convaincre qu'il n'est pas aussi bon qu'il n'y parait. Ça me semble légèrement loupé pour le coup.
Dernière édition par Niels A. Quinto le Jeu 26 Mar - 21:53, édité 2 fois
Ambrosia Kostas
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Sujet: Re: niels "until the sirens calling" Jeu 26 Mar - 21:09
Colin *o*
Je te souhaite la bienvenue parmi nous ♥ N'hésite pas si tu as une question ;)
Niels A. Quinto
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Sujet: Re: niels "until the sirens calling" Jeu 26 Mar - 21:10
Merci !
Dante Lei
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Sujet: Re: niels "until the sirens calling" Ven 27 Mar - 13:07
Félicitations, tu es validé(e)
"Colin et sinon, j'ai beaucoup aimé ton histoire et ta façon d'écrire. bienvenue parmi nous."
Maintenant que tu es validé(e), tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de liens & de rps ! N'oublie pas aussi d’aller recenser ton avatar, on ne sait jamais, un membre du staff n'a peut-être pas fait son boulot...
Liens intéressants :
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Et bien sûr, pour faire plus ample connaissance, je t'invite à t'amuser avec nous sur le flood, mais attention de ne pas trop en abuser !
Et pour finir : BON RPG
Niels A. Quinto
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Sujet: Re: niels "until the sirens calling" Ven 27 Mar - 15:38
Merci !
Invité
Sujet: Re: niels "until the sirens calling" Sam 28 Mar - 11:11