Sujet: You watched me go - Matthew Sam 21 Mar - 14:59
Matthew Apago
ft. Robert Buckley
prénom : Matthew nom : Apago nationalité : Italo-Grecque âge : 34 ans. date de naissance: 2 Mai 1980 lieu de naissance: Rome scolarité : ici. métier : Professeur de Français famille : ma soeur,nièce, et peut-être un jour ma fille. orientation sexuel : Hétérosexuel état civil: Divorcé A Athènes depuis: 20 ans Résident à Dionysos depuis: Fevrier 2015.
Apollon
ϟ. Quel colocataire êtes-vous ?Je ne suis pas forcément le colocataire le plus agréable. Je suis devenu assez taciturne avec le temps, et j'aime que tout soit bien à sa place, sans que rien ne dépasse. D'ailleurs, ça fait que pour moi, la vie en communauté peut être assez compliquée. ϟ. Que pensez-vous de la colocation et/ou de la vie à deux/à plusieurs ?Ca peut être une bonne expérience. Mais il faut que des règles soient imposées, et suivies de tous. ϟ. La famille idéale selon vous ? Une famille qui s'aime, tout simplement. Où tout le monde est soudé, et où il n'y a pas de souci à se montrer tel qu'on est auprès des gens. Un peu illusoire si vous voulez mon avis. ϟ. Votre (Vos) secret(s) ?Son ex-femme est partie, emmenant sa fille avec elle. Il ne sait pas où elles se trouvent
histoire
Quand je regarde à la fenêtre, et que je vois les gens qui rient, qui profitent de la vie, qui sont à deux, amoureux comme personne, je me dis que beaucoup ont de la chance. Ou alors, ils sont de parfaits inconscients, totalement naïfs, comme j'ai moi-même pu l'être pendant un long moment. Tiens, prenons ce couple, dehors, qui se balade main dans la main. Lui, il a l'air de passer les meilleurs moments de sa vie. Quand ils s'arrêtent devant la petite esplanade, qui ressemble à un bout de nature, il est le premier à proposer des photos. L'endroit est beau, ils sont heureux, autant immortaliser le moment, non ? Mais vous voyez la réaction de la fille ? Elle a pourtant l'air autant voire plus amoureuse que lui. Mais elle refuse, sortant une excuse qui passe assez bien, du genre qu'elle n'est pas bien coiffée, ou autre. La question qui vient à se poser à ce moment précis, c'est : lequel aime le plus l'autre. La réponse pourtant est très simple : la personne qui aime le plus l'autre, c'est celle qui va capituler le plus vite. Mais qui, alors ? Et qui sera celui qui saura manipuler le plus les sentiments de l'autre, les utiliser pour arriver à ses fins ? La déception pour le manipuler ne sera que de court terme, se disant que si ça fait plaisir à l'autre, il n'y a aucun souci à ça. Quand à celui qui manipule, ce n'est pas toujours de façon volontaire. Mais il force plus ou moins l'autre à faire des concessions. Que ce ne soit consciemment ou pas. Je sais que, personnellement, je me suis promis une chose : je ne serais jamais plus celui à faire des concessions. Ou alors, il faut que je m'en fiche complètement. Je crois que j'ai trop vu, et trop vécu ce genre de choses qui se produisaient pour continuer à faire comme si de rien n'était. Vous allez me dire que c'est triste, que c'est assez mélancolique à dire ? Croyez-moi, ça ne l'est pas tant que ça. Je n'ai pas l'histoire la plus heureuse du monde. Mais je n'ai pas la pire, et je ne vais pas m'en plaindre. Mais déjà, enfant, je pouvais voir ma mère pleurer tous les soirs à cause de mon père, qui était parti alors que ma soeur et moi-même étions enfants.. Je devais avoir trois ans quand il est parti. Il nous a laissé dans la galère. Alors, ma mère a du se donner à fond pour avoir un salaire décent, oubliant presque de vivre. Drama habituel des familles pauvres. Mais vers mes douze ans, alors que j'avais aussi commencé à aider ma mère, en travaillant de façon assez illégale pour arriver à payer notre loyer, un miracle est survenu. Elle a rencontré un homme. Et ans savoir qu'il était riche, et qu'elle, elle était pauvre, ils sont tombés amoureux. On aurait dit un véritable conte de fée, en fait. Ils se sont mis en ménage après quelques temps, et surtout après qu'ils se soient mieux connus, puis, un jour, on a déménagé en Grèce, qui était l'endroit d'où il venait, mais aussi celui d'où mon père était originaire. C'est à ce moment que j'ai su que les choses ne seraient jamais les mêmes. Et puis, c'était pas comme si j'allais habiter dans un pays étranger, chez un homme que je n'aimais pas particulièrement. Et puis, je n'aimais pas comment il se conduisait avec ma mère. Le conte de fée, peut être qu'il durait pour elle. Mais pas pour moi, spectateur des concessions, et des déceptions que subissait ma mère, une fois de plus, à cause d'un autre homme qui s'était immiscé dans notre vie. Parce que les apparences ne restent jamais trompeuse trop longtemps. Elles finissent par être entièrement dévoilées. Ils se sont mariés un an après notre arrivée en Grèce. J'avais quinze ans. Et à partir de ce moment, la "maison" est devenu un hôtel pour moi. Je passais mon temps dehors, à trainer avec mes quelques potes. Et bien souvent, je ne rentrais pas pour dormir, même si je n'avais nulle part ailleurs pour aller. Ma relation avec ma mère a commencé à se briser peu à peu. Elle ne supportait pas mes absences. Et moi, je ne supportais pas son nouveau mari. Il ne la battait pas. Mais je crois que si ça avait été le cas, ça aurait été moins violent, et moins douloureux pour elle que ce qu'il lui faisait subir. Les humiliations à répétitions, les mots blessants, la froideur, le mensonge. Et ma mère qui continuait à faire des concessions, parce qu'elle l'aimait. L'amour, si c'est ça, c'est vache. A cette époque, je ne pensais qu'à une chose : L'amour, c'est nul. Et les parents, ils ne savaient pas gérer quoi que ce ne soit dès que l'amour se mettait en travers de leur route. J'avais tout essayé pour faire changer ma mère d'avis, de pas rester avec lui. De toute façon, à un moment ou à un autre, elle allait finir par prendre des coups de "l'amour de sa vie". Alors, j'avais décidé de me laisser aller aux conneries de jeunesses. Rater les cours, ne plus travailler, sauf peut-être pour arranger mon arrogance quand je parlais, passer mes soirées dehors, en boites, à boire. Je voulais lui montrer que ça n'allait pas. Pas moi. Mais sa relation. Et si mon état pouvait lui montrer que c'était mauvais pour elle, sa santé et sa survie, alors il fallait que ça serve. Mais rien n'y faisait. L'amour rend aveugle, que voulez-vous. J'avais juste peur de faire du mal à ma sœur, qui, quant à elle, n'avait rien contre notre beau-père. Elle avait toujours été comme ma petite sœur. Pourtant, elle avait un an et demi de plus que moi. Mais je la surprotégeais. Normal, dans le sens où j'ai toujours été le seul homme de la famille. Et que j'avais ma petite fierté. Même si j'essayais de pas le montrer de trop. Mais très vite, une fois qu'elle a été diplômée, elle est partie de la maison, essayant d'être indépendante, en entrant à la faculté. Au final, elle, elle était partie plus vite que moi. Alors que la situation ne la dérangeait pas tant que ça. Elle m'avait laissé entre eux deux, tenant la chandelle, même si j'aurais préféré être assigné à n'importe quelle autre tache que celle là. Je leur en voulais. Et je crois qu'aujourd'hui, une part de moi, restée coincée dans ma jeunesse, leur en veut toujours. Mais je n'avais pu comprendre ce qui les liait que plus tard. A mes 18 ans, je suis tombé amoureux. D'une fille super. Je crois que c'était le grand amour de ma vie. Celui qu'on ne rencontre pas deux fois, vous savez. A ce moment là, j'ai compris ce que ma mère avait pu ressentir. Même si je ne le concevais pas plus que cela. Mais avec cette fille, j'avais changé. J'avais tout fait pour l'avoir pour moi tout seul. Et c'est au bout de six mois à lui courir après, donc après la connaitre depuis presque un an, qu'elle a enfin accepté de sortir avec moi. ça a été ma première véritable histoire d'amour. La plus passionnée de toutes. J'avais déjà eu des petites amies avant elle, mais ce n'était pas pareil. Si j'avais cru les aimer, je m'étais trompé sur la valeur de l'amour. L'université, contrairement à d'autres couples, ne nous a pas détruits. En fait, je pense que c'est nous, au fur et à mesure du temps, à force de trop se connaître, et de ne plus offrir de secrets à l'autre, qui sommes la cause de notre fin. Pourtant, nous avons vécu plus de huit ans ans ensemble. Je suis même devenu papa d'une petite fille, qui aujourd'hui va avoir quinze ans. Mais en guise de séparation, j'ai eu droit à un mot d'adieu, les placards vides. Même ceux de ma petite fille. Je crois que l'année de mes 27 ans a été la plus dure, puisque j'avais vu ma fille m'être enlevée. Je ne sais même pas où elle est. Et c'est pas faute de faire des recherches pour la retrouver. Du coup, je me suis renfermé dans le job que j'exerçais depuis mes 23 ans. J'étais professeur de littérature. Et j'ai eu une sorte de promotion à force, à pouvoir enseigner à la faculté. Aujourd'hui, ça fait 5 ans que j'enseigne à la fac. 5 ans que je ne suis plus qu'un fantôme de moi-même. Un reflet dans le miroir. Mais il est temps de me battre, et de reprendre goût à la vie. Oui, voilà, je vais essayer de profiter. Et tout faire pour retrouver ma fille. Après tout, pour un père, du moment qu'il se bat, la terre n'est jamais assez grande pour ne pas trouver ce que l'on cherche. Je n'ai plus qu'à m'ouvrir au monde extérieur, et essayer de trouver de l'aide. Je veux revenir à mes jeunes années. Profiter. Tant que je ne suis pas trop vieux. Pour commencer ces bonnes résolutions, en Février de cette année, j'ai décidé de m'installer dans la résidence Dyonisos, à Athènes. Peut-être que le début du bonheur,c'est ici! Du moins, je l'espère.
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Dernière édition par Matthew Apago le Dim 22 Mar - 18:26, édité 4 fois
Ambrosia Kostas
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Sujet: Re: You watched me go - Matthew Sam 21 Mar - 15:15
Bienvenue à toi ♥
Matthew Apago
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Sujet: Re: You watched me go - Matthew Dim 22 Mar - 18:26
Félicitations, tu es validé(e)
Maintenant que tu es validé(e), tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de liens & de rps ! N'oublie pas aussi d’aller recenser ton avatar, on ne sait jamais, un membre du staff n'a peut-être pas fait son boulot...
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Tu peux dès maintenant participer au rp et si tu ne sais pas par où commencer, un topic de demande a été créé par nos soins.
N'oublie pas non plus de compléter ton profil en entier car cela permet aux membres de directement en savoir plus sur ton personnage.
Et bien sûr, pour faire plus ample connaissance, je t'invite à t'amuser avec nous sur le flood, mais attention de ne pas trop en abuser !
Et pour finir : BON RPG
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Sujet: Re: You watched me go - Matthew
You watched me go - Matthew
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